jeudi 30 avril 2009

paysage fiévreux

La nuit tombe, les couleurs disparaissent, 
peu à peu le bleu clair laisse sa place à un bleu pur et profond,
les nuances de la nature se fondent entre elle dans un transition presque parfaite.
La falaise au loin plonge férocement dans la baie s'étant transformée en un lac froidement figé; les crocs des phares se font remarquer par quelques scintillements timides.
Et à un moment précis,où il ne fait plus jour et il ne fait pas vraiment nuit; le paysage viendra se découper tel un dessin d'un maitre chinois dont l'encre serait encore fraiche et le papier fragile, à ce moment là il ne te faudras pas toucher au paysage, juste l'admirer, t'en inspirer... de peur de le voir dégouliner.

jeudi 26 février 2009

"Workshop" Berlin...

Appart en plein prenzlauerberg prété par l'ecole d'art de Stockolm. Nous étions censé y faire évoluer notre art, faire fleurir quelques idées au beau milieu du vieux berlin! Merci les suédois!

encore avec un titre

Sol étouffé par la neige, arbres habillés de parasites, carcasses de maisons lointaines,
brindilles et nénuphares prisonniers de ces lacs gelés tentant de se faire un place pour expirer un moment;
Nous ne sommes plus très loin de konin.

avec titre

Les mêmes rails, le même bruit assourdissant, le même paysage grisonnant,
une cigarette à la bouche, fumée qui me monte à la tête, fenêtre embuée, ciel embrumé,
s'assoupir juste un moment.

Otoczna...

Dense fumée blanche ne se détachant presque pas de ce ciel gris, montagnes de sables, voila la seule activité d' Otoczna.

histoire de paysages

Paysages gris, la neige fait un tapis sur ce sol gelé;
Paysages effacés, le ciel se fait silencieux et écumeux;
Paysages plats, les montagnes se sont écrasées et les arbres restent anorexiques;
Paysages d' hiver, les pins ont des frissons et les plaines ont recouvert leur manteaux de neige.
Et le soleil reste absent dans ce paysage mélancolique presque appocalytique.

samedi 21 février 2009

Extrait de texte de l'exposition qui a eu lieu dans notre appart en pologne.

La boite noire.

It's not a dream but it was a long time ago so now images are blurry in her head.
Did they really exist or are they only pure imagination ? No it's seems clear in her mind...
A blond little boy, they were making everything together; laughting, fighting, crying...

One day they wanted to play to this game of warrior. This game that his brother used to play all the time. She envied him because he told her that it was a game for big boys and not for children.
Nevermind, what he said, they wanted to break the rules and their fears.

...

She pushed softly on the red button and the screen woke up.
The old video game make a strange sound and took a little bit of time of obey to the two little boss.
And suddenly, as they were  looking to each other in a complice way, exited by the idea of what they were doing, a noisy sound, a loud music...
They went away of this screen who seems  to have become a monster in one second.
They run the stairs like never before. Their dream of play has become a nightmare only because of a bad manipulation of the TV sound.



Brics, Brocs, Troc...

Ce n'est pas grand chose 
C'est plein de détails,
C'est important sans l'être,
Petits objets qui deviennent précieux,
Trouver dans le nulle part  de quelque part,
Leur porter un regard,
TRUCS et BIDULES sans valeur deviennent or d'ailleurs,
Devenant ton quotidien, tu en prend soin,
Devenant tes reperes, tu les incluent déjà dans ton univers.
Hier posé sur l'armoire un peu au hasard,
Aujourd'hui prend part à ce cafarnaeum aléatoire.
Juste une présence, une âme à elle seule ou il faudrait y ressouffler une vie;
Une vie faites de brics et de brocs, de précieux et de troc.

vendredi 20 février 2009

une vie faites de recup... et de poubelles!


Dans la galerie d'art contemporain

Le regard dans le flou, le nez collé à la vitre tu les regardent.
Autour de toi une salle aux murs bien blancs.
Accrochés aux murs, des collages d'artistes polonais en noir et blanc,
Mais ce n'est pas ca qui attire ton attention, l'exposition pour toi elle est à l'exterieur.
Il sont déjà deux quand ton attention se pose sur eux, puis deux autres, et encore deux autres.
Vive farandole se crée à l'interieur de ce petit parc de jeu.
Ils se chamaillent, se laissent tomber en riant, chahutent autour de ces jeux qui ne sont plus de leur age;
souvenirs passés, moments effacés,
Grâce à ses petits joueurs viennent te remémorer une époque trop vite oubliée,
enfance enchantée, ou rien n'est question de responsabilité, jeux inventés sur imagination  illimitée.
Te ramènes des années auparavant, les yeux bien ouvert, tu rêve, te plaisant à redessiner des souvenirs bien trop lointains.
Tu pourrais presque devenir jalouse de cette candeur excessive,
toi qui aujourd'hui te trouves derrière les vitres d'une galerie d'art contemporain, opressée par les questionnement de l'incertain rien.
Masturbation de tes nerfs crânien.

vendredi 9 janvier 2009

la versionmienne de la varsovienne

En rangs serres, groupons nous!
Soyons prets a nous courber sous la honte,
Que nous importe le genre humain,
Un seul mot d'ordre: souffrir.
Pour notre cause l'ennemi ne doit avoir qu'un etendard,
La mort menacante de tous les ouvriers.
Attaque, Fraternite.

O freres, pour la victoire aux armes,
Pour notre lutte contre tous les travailleurs!

Vautres dans la richesse l'ouvrier
Privent de pain les profiteurs affames.
Ceux qui sont morts,
N'ont pas combattus et peris pour nos grandes idees,
En vain,
Mais contre notre drapeau.
Les richards lanceront contre nous la vengeance puissante,
Autour travail et justice pourris!
Les rois, les trones, les ploutocrates seront victorieux,
Et nous seront a tout jamais seul.

Il ne faut pas grand chose pour detourner de grandes paroles fraternelles.