Devant cette étendue d'eau salée, elle se laisse aller, ces moindres préoccupations s'envolant avec le vent du large.
Des rafales iodée viennent lui fouetter le visage, lui piquant les yeux jusqu'a la faire pleurer; mais qu'importe, elle ne les fermeraient pas même pour un instant, de peur de perdre cette image surréaliste.
Elle voudrait tout prendre en photos, tout filmer, terrifiée à l'idée d'oublier cette terre qui est la sienne, ces éléments de son enfance, de sa vie.
Chaque lumière, chaque bouffées d'air fraîchement salée la ramène des années en arrière.
Souvenirs confus, mais souvenirs belle et bien vécus...
Cependant elle n'a pas à s'inquiéter, photographier, filmer, quelle utilité, puisque ces images et ces odeurs sont à jamais encrées au plus profond d'elle même.
Et elle le sait.
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